S’EN SORTIR
Par
la fenêtre de ma cuisine,
une
tête de chien ressemblant étrangement
à
celle de mon voisin,
m’exhorte
à lui laisser une place
dans
l’abri antiatomique
que
j’aurais soi-disant construit, à la seule force de mes bras
de
nuit
au
creux de mon jardin
Il
a
trois
boites de conserve,
une
bouteille d’eau et
un
ticket perdant
de
loto
pour
les longues soirées d’hiver
Si
nous voulons nous en sortir,
nous
ferions mieux d’y aller
maintenant !
me dit-il
Suite
à quoi
je
lui emboite
le
pas